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Le recrutement de Me Gayle Mary-Jane Yerriah comme membre du Conseil d’administration de l’Equal Opportunities Commision (EOC) fait polémique. Elle a été forcée de soumettre sa lettre de démission à la Présidente de la République, jeudi 11 août dernier, suite à la demande de Me Rouben Mooroongapillay à la présidente de la République Ameenah Gurib-Fakim de révoquer Mary-Jane Yerriah comme membre du «board» de l’EOC. Me Rouben Mooroongapillay avance que Mary-Jane Yerriah a prêté serment comme avocate en 2013 et ne compte que trois ans de service. Or, il faut un minimum de cinq ans au barreau pour siéger comme membre de l’EOC. Les membres du Bar Council se réuniront probablement la semaine prochaine pour discuter du cas de Me Yerriah. Cependant, la date n’a pas encore été fixée. Le Bar Council devra déterminer s’il y a eu un manquement au devoir de vérité qu’impose le métier d’avocat. « Il y a différentes options qui s’offrent au Conseil, notamment les sanctions prévues en vertu de la Mauritius Bar Association Act », explique Me Yahia Nazroo.
A noter que l’article 13 de Mauritius Bar Association Act, intitulé « Breach of etiquette », précise qu’un membre du barreau qui s’est rendu coupable d’avoir enfreint les règles d’étiquette peut être « reprimanded or severely reprimanded ». Elle mentionne aussi qu’un membre sanctionné pour manquement à l’étiquette peut être suspendu ou expulsé de la Bar Association. Par ailleurs, le chef du gouvernement, sir Anerood Jugnauth, a déclaré qu’il se penchera personnellement sur la position de Me Yerriah. Le Premier ministre assurait Shakeel Mohamed qui a soulevé la question.
