Friday , 29 March 2024

Mosquée Abu Bakr Siddique: Le « surplus » des recettes du Qurbani fait débat

L’organisation du Qurbani à l’étranger par la mosquée Sayyedena Abu Bakr Siddique (RA) Musjid de Vallée- Pitot est au coeur d’une polémique. Des « fidèles » allèguent qu’une partie de l’argent récoltée pour le Qurbani en Inde serait utilisé pour financer les dépenses de la mosquée. Ce que réfute la direction de la mosquée, indiquant qu’il ne s’agit là que d’un « petit profit ». C’est l’item « Qurbani surplus » figurant dans les comptes de la mosquée qui a mis le feu aux poudres. En effet, pour les années 2009, 2010 et 2014, les comptes de la mosquée font mention d’un « Qurbani surplus » dans la catégorie de « Receipts ». Les montants sont de Rs 80 000, Rs 20 000 et Rs 70 000 respectivement. « Chaque année, la mosquée Sayyedena Abu Bakr Siddique (RA) Musjid organise le Qurbani en Inde à Rs 900 la ‘part’. Sauf qu’en temps normal, la totalité de l’argent récolté à cet effet doit obligatoirement être utilisé. Comment se fait-il alors qu’il y ait des ‘surplus’ ? Sans compter que cet argent, semble-t-il, a été utilisé pour les dépenses de la mosquée », soulignent les auteurs de la lettre.

Sollicité pour une réaction, Farook Barahim, membre de la direction explique que ces « surplus » ne seraient qu’un « petit profit » récolté par la mosquée certaines années. « Nous proposons une ‘part’ à Rs 900. Mais il arrive des fois, dépendant de l’animal, qu’une part nous revient à Rs 800, voire Rs 700. Ce qui nous permet de récupérer à ce moment-là entre Rs 100 et Rs 200 sur une part. Avec environ une centaine de boeufs que nous sacrifions en Inde chaque année, cela nous permet de récupérer une somme d’argent que nous considérons comme un petit profit, », soutient-il. Celui-ci ajoute que cet argent n’atterrit guère dans les poches des dirigeants. « Sur les conseils d’un érudit, nous reversons une partie du surplus dans le fonctionnement de notre école coranique (madrassah) et une autre partie est utilisée pour les dépenses administratives entourant l’organisation de ces Qurbanis en Inde qui a un coût», concède notre interlocuteur.

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