L’ex-chairman de l’ICC, le professeur Anwar Hussein Subratty, plaide pour une synergie entre les organisateurs, les membres de l’ICC et le gouvernement dans l’intérêt des hadjees. Il souhaite « une collaboration de tous les acteurs dans ce moment difficile » et après deux ans de restriction où les Mauriciens n’ont pu accomplir le Hadj.
Le professeur Subratty est d’avis qu’avec la flambée du prix de pétrole, le Hadj cette année coûtera plus cher. Selon lui, l’Arabie saoudite travaille très dur pour améliorer le service et « les hadjees auront un service irréprochable ». « Au vu du contexte international, ce sera un Hadj extrêmement coûteux qui ne sera pas à la portée de tout le monde », regrette-t-il. L’ex-président du board de l’ICC est d’avis qu’il fallait attendre le communiqué officiel de la Moutawafoun Foundation et le prix du billet d’avion avant d’annoncer le prix de Rs 300 000. « Il fallait bien réfléchir avant d’annoncer ce prix qui a pris tout le monde par surprise. Il aurait été souhaitable que tout le monde s’assoie autour d’une table pour une session de réflexion surtout après deux ans de restriction », estime-t-il
Le professeur Anwar Hussein Subratty souhaite, cependant, que « tout se passe pour le mieux » et il demande aux opérateurs de donner un coup de main pour que ceux qui ont fait des sacrifices pour accomplir le Hadj puissent bénéficier d’un bon service dans un contexte particulier. « Le temps fait défaut et il est important que tout le monde se liguent dans l’intérêt des hadjees », ajoute-t-il. Le professeur Subratty se dit prêt à partager ses idées avec ceux qui sont responsables de l’organisation du Hadj. Il précise qu’il ne critique personne et que son seul but est d’agir dans l’intérêt des hadjees.