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La famille Oozeer de Deux-Frères a été durement touchée par la tempête tropicale Eleanor. Jeudi, sa maison en tôle a été détruite par la chute d’un arbre. Samad Oozeer, un laboureur de 48 ans, son épouse Bibi Fazila Oozeer, 47 ans, et leur fille Souwaiba, 17 ans, se retrouvent aujourd’hui sans abri.
«Fort heureusement, personne n’a été blessé », confie Samad Oozeer. La maison en tôle composée de trois chambres, que Samad nous confie qu’il a construite de ses propres mains, avec l’aide de proches, était bien plus qu’un simple abri. Elle représentait dix-sept ans de travail, de souvenirs et de sécurité pour la famille. Même s’il vit dans une modeste maison, mais néanmoins pour cette famille, ils avaient un chez-soi. Mais en une seule nuit agitée par les forces de la nature, tout a été balayé. « C’est un coup dur financièrement, et difficile pour moi de rebâtir cette maison. Ce que nous avons vécu, nous ne voulons pas le revivre », dit-il.
Le père de famille doit son salut à un bruit qui l’a réveillé en sursaut. « Il était 9 h 30. J’étais dans ma chambre à coucher quand j’ai soudain entendu un bruit. Je me suis levé et j’ai vu que l’arbre qui était à côté a été déraciné. Ses racines ont soulevé ma maison. Elle est complètement endommagée. J’avais planté cet arbre il y a dix-huit ans, il nous procurait de l’ombre et de l’air. Comme notre maison était en tôle et en fer chaud, elle nous protégeait de la chaleur. Aujourd’hui, ce même arbre a détruit tout ce que j’avais construit. Je ne pourrai jamais replanter », raconte-t-il.
La scène qui s’est déployée devant eux est déchirante. Les meubles éparpillés, le sol fissuré, et les décombres qui jonchent les lieux sont autant de témoins silencieux de la tragédie qui a frappé cette famille. Malgré la perte matérielle, Samad Oozeer trouve une lueur d’espoir dans le fait que sa famille soit saine et sauve. Mais cette consolation est vite éclipsée par la réalité de leur situation précaire.
La fille unique de Samad, qui est étudiante en Form 4, a également perdu une partie de ses matériels scolaires qui se trouvaient sur la table. Elle était allongée dans sa chambre quand le drame s’est produit, alors que sa mère était en train de faire la cuisine. Heureusement, le bon réflexe de Samad a été d’avertir sa fille et son épouse de sortir de la maison.
Privés de foyer, ils ont trouvé refuge temporaire chez un parent, mais la perspective d’un logement à long terme reste incertaine. Samad, qui est le seul pourvoyeur de sa famille, se sent dépassé par les responsabilités qui reposent désormais sur ses épaules. Sa femme souffrant de problèmes de santé et sa fille encore aux études, il se trouve face à un défi de taille pour reconstruire leur vie à partir de zéro.
Sa première démarche a été de signaler l’incident aux autorités concernées, mais il réalise que la route vers la reconstruction sera longue et difficile. Dans un appel déchirant, Samad Oozeer implore toute personne pouvant offrir de l’aide à sa famille, notamment des dons de matériaux de construction tels que des blocs, du ciment et des barres de fer, tout ce qu’il faut pour rebâtir leur maison en béton, afin qu’ils soient à l’abri en toute sécurité.
Dans cette épreuve, la solidarité et l’aide de la communauté peuvent faire la différence. Ceux qui souhaitent apporter leur soutien à la famille Oozeer peuvent les contacter au 58370545.
