Le PPS Kalyan Tarolah qui se trouve dans l’œil du cyclone après qu’une habitante de Quatre Sœurs âgée de 26 ans l’ait accusé de lui envoyer des sextos alors qu’il se trouvait au parlement ne compte pas démissionner. C’est ce que nous ont déclaré ses proches qui habitent la circonscription No 10 (Montagne Blanche /Grande Rivière Sud Est).
Selon ceux-ci, la question de démission ne se pose pas car à leur sens, le PPS n’a commis aucune entorse aux règles parlementaires. Pour eux, il s’agit d’une affaire privée entre deux adultes et il y a eu consentement mutuel pour un échange de textos. Pour corroborer leurs dires, ils avancent que la jeune femme a envoyé des centaines de messages et de clips à Tarolah depuis le début de l’année. Elle aurait envoyé un message pour lui souhaiter ‘Eid Mubarak’ au mois de juin et au mois de juillet 2017,elle avait expédié un message pour souhaiter ‘Bon anniversaire au PPS . « Ou croire si Kalyan ti pe harcèle li par banne messages et clip li ti pou souhaite li bon anniversaire ?», font valoir ses proches. D’ailleurs, ils font ressortir que des clips à caractère obscène de la femme circulent sur internet. Un des proches du PPS avance que même la mère de la jeune femme avait fait parvenir un message au PPS pour l’inviter à assister à une cérémonie de mariage au mois d’août. Selon eux, la police peut vérifier les images de la caméra sur le lieu du travail de la mère de la jeune femme pour voir comment elle avait fait la bise à Kalyan en partant alors qu’il est accusé de l’avoir intimidée. « Ou trouve ene dimoune embrassé kan ou pé aller après ki ou fine vinne menace li ? » arguent ceux dans l’entourage du PPS.
Tout en ne niant pas que des messages ont été envoyés du parlement, les proches de Kalyan Tarolah rejettent les allégations selon lesquelles un clip obscène a été envoyé par Tarolah alors qu’il se trouvait au parlement. «Nous éna preuve céki nous pe dire», disent-ils encore.
Dans l’entourage du PPS, il est clair qu’il est victime d’une machination ourdie par ses adversaires politiques. Toujours selon ses proches, depuis que le leader du parti Travailliste, Navin Ramgoolam, a fait connaître son intention de se porter candidat dans la circonscription No 10 (Montagne Blanche/Grande Rivière Sud Est). plusieurs réunions ont été organisées pour avoir la tête d’une des trois élus de la circonscription. Selon eux, l’ex-Premier ministre se rend souvent dans la circonscription tard dans la nuit.
Bilan flatteur
Pour eux. le cas du ministre de la Bonne gouvernance, Sudhir Sesungkur, accusé lui aussi de harcèlement sexuel par une enseignante a d’étranges similitudes avec celui du PPS Tarolah. « L’affaire n’ayant pas eu de suite, c’est maintenant au tour de son époux de porter plainte cette semaine à l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) contre le ministre Sesungkur »,
nous laisse-t-on entendre.
Pour les proches de Kalyan Tarolah, les trois élus de la circonscription doivent s’attendre à être traînés dans la boue dans d’autres affaires inventées de toutes pièces. « Zotte pe faire sa pou ki ène des trois élus perdi so place et obliger démissionné du parlement et lerla pou bizin éna élection partielle », ajoute l’un de nos interlocuteurs. On avance comme preuve la photo de la jeune femme prise en compagnie d’un ex-ministre du Parti Travailliste. « Zotte fine piège Kalyan pou li perdi so poste de député », clament ses proches.
Selon eux, le PPS est très populaire dans la circonscription et a à son actif beaucoup de projets. « Le bilan de ses réalisations parle de lui-même : une somme de Rs 659 millions a été votée pour la construction d’un marché à Bel Air au coût de Rs 115 millions, une station de traitement d’eau pour desservir toute la région au coût de Rs 425 millions, une médi-clinique au coût de 84 millions et un stade qui coûtera Rs 35 millions », nous indique-t-on.
« Banne adversaire politique jaloux so succès et zotte bizin désanne li », tempêtent ses proches.
Nous avons vainement tenté d’avoir une déclaration du PPS Tarolah. Il était injoignable.