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Non à l’Iftar Party par les politiciens et les agents politiques ! C’est le message du Sunniy ‘Ulamâ & Aïmmah Council, par la voix de son président, Maulana Shamim Khodadin, à tous les parlementaires musulmans dans une correspondance, le 27 février 2025, dont une copie a été envoyée au Premier ministre, Navin Ramgoolam et le Premier ministre adjoint, Paul Bérenger.
Maulana Shamim Khodadin exhorte Shakeel Mohamed, Reza Uteem, Aadil Ameer Meea, Osman Mahomed, Ehsan Juman, Farhad Aumeer, Reza Saumtally, Fawzi Allymun et Rubna Daureeawo à respecter leur engagement de changement en rompant avec les pratiques du passé qui sont contre l’enseignement de l’Islam. « Cette année représente une occasion en or pour vous tous de mettre fin à cette pratique néfaste et d’être reconnus comme ceux qui tiennent réellement parole en faveur du changement. Un changement vers la véritable pratique de la religion et un retour aux valeurs spirituelles authentiques du mois de Ramadan. Nous avons confiance en votre engagement à respecter votre parole et à appliquer concrètement ce changement », écrit Maulana Khodadin.
Il fait une sortie en règle contre les parlementaires de l’ancien gouvernement pour avoir privilégié la mauvaise pratique islamique d’organiser des Iftar Parties et des Iftar Gatherings. « Au cours des dix dernières années, nous avons constaté une augmentation de l’organisation des Iftar Parties à travers le pays, avec une implication totale des membres du gouvernement précédent. Ces événements étaient organisés par des agents politiques, qui invitaient ensuite les parlementaires en tant qu’invités d’honneur. Ces derniers utilisaient alors ces plateformes à des fins politiques. Nous avons également observé que de tels rassemblements étaient financés et organisés par d’anciens députés eux-mêmes, qui conviaient par la suite divers invités aux côtés du Premier ministre, dans le but de gagner des points politiques », dénonce-t-il.
Maulana Khodadin rappelle que le Sunniy ‘Ulamâ & Aïmmah Council s’est opposé à cette pratique, car elle est contraire aux véritables enseignements de l’Islam. « L’Iftar est un moment sacré qui symbolise l’instant où vos supplications sont exaucées. Avec le changement de régime et la promesse d’abandonner les mauvaises pratiques du passé, nous vous demandons de ne pas participer à de telles Iftar Parties et de ne pas encourager vos agents à organiser de tels événements », dit-il à l’intention des élus musulmans.
Il met les parlementaires musulmans devant leur responsabilité : « Les anciens députés ont déjà introduit cette mauvaise pratique, et nous avons confiance en vous pour ne pas contribuer à la perpétuation de cette habitude cette année. Il en va de même pour l’organisation des fêtes de l’Eid. »
