La Commission Développement Durable du MMM tape du poing sur la table. Ses membres réclament la démission du ministre de l’Environnement, Kavi Ramano, lors d’une conférence de presse ce samedi.
Trois dossiers spécifiques ont été évoqués, parmi eux le naufrage du bateau Yu Feng 67 sur les récifs de St-Brandon en 2022. Ce qui inquiète le plus la Commission Développement Durable du MMM, c’est le risque de déversement d’huile et ses répercussions sur l’environnement marin. La Commission a également déploré le « silence » du ministre Ramano, sur ce dossier. « Il est un ministre de l’Environnement inexistant, probablement trop occupé avec [d’autres travaux]. Il n’aurait même pas dû être au Parlement. (…) Nous estimons qu’il doit soumettre sa démission », a réclamé la Commission.
La démission de Kavi Ramano a également été demandée suite au jugement du Privy Council en faveur d’Éco Sud dans le projet Pointe d’Esny Lakeside. La Commission a critiqué « la série d’amendements, notamment celle de la section 54 de l’Environment Act pour restreindre la possibilité de faire appel » contre la décision de l’Environnement d’octroyer un permis EIA. « Le ministre Kavi Ramano avait la possibilité de rectifier le tir. Il ne l’a pas fait, préférant se ranger du côté des promoteurs », estime la Commission.
Enfin, le projet de graphite à Mer-Rouge a aussi été contesté. Selon la Commission, le graphite serait toxique et le projet aurait tendance à utiliser d’énormes quantités d’eau et d’électricité, entre autres.