Thursday , 18 April 2024
Pravind Jugnauth

Relations internationales : le Premier ministre au sommet de l’Union africaine

Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, participe au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays africains de l’Union africaine qui a lieu les 9 et 10 février, à Addis-Abeba, en Ethiopie. Le sommet est, entre autres, marqué par le passage de témoin de l’Egypte à l’Afrique du sud pour la présidence de l’Union africaine.

Ce sera l’occasion pour le Premier ministre mauricien d’avoir une série de rencontres bilatérales. Rappelons que l’Union africaine a pleinement soutenu Maurice dans son combat pour la souveraineté sur les Chagos devant la Cour internationale de justice et à l’Assemblée générale des Nations unies.

Le retour du PM est prévu pour le mercredi 12 février 2020.

Dès le jeudi 6 février, les ministres des Affaires étrangères des 55 pays membres de l’organisation continentale se réunissaient pour déblayer le terrain. Plus que d’autres, c’est un sommet qui sera dominé par les conflits armés : la Libye, le Sahel ou le Soudan du Sud. Au-delà des points chauds, l’Union africaine a choisi un thème qui peut paraître un peu utopique : « Faire taire les armes et créer des conditions propices au développement de l’Afrique ». Mais un thème qui a le mérite de mettre un coup de projecteur sur une question cruciale. Le Conseil de paix et de sécurité travaille sur le financement des opérations de soutien à la paix mais le projet semble quelque peu en « stand-by », reconnaît un diplomate ouest-africain.

Ce sommet sera aussi l’occasion pour le président en exercice, l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, de passer le témoin à son successeur, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa qui présidera aux destinées de l’UA pour cette année 2020.

La Libye, dossier crucial pour l’UA

Ce sommet, qui tombe juste après les rencontres de Berlin et de Brazzaville, est l’occasion pour les chefs d’État africains de faire entendre la voix du continent sur le dossier explosif de la Libye. Car depuis l’insurrection contre le colonel Kadhafi, il y a 9 ans, l’Afrique n’est que spectatrice dans la crise libyenne. Et l’an dernier, le passage de l’Égyptien à la tête de l’UA n’a rien arrangé. Le Caire étant l’allié de l’un des deux belligérants, le maréchal Haftar, le chef de l’État égyptien n’a aucune légitimité à jouer les arbitres. Mais cette année, l’Union africaine a deux bonnes raisons de mieux faire entendre sa voix sur le dossier libyen.

D’abord, le nouveau président de l’Union africaine, Cyril Ramaphosa est respecté par les deux frères ennemis libyens. Ensuite, le nouveau chef de l’État algérien, Abdelmadjid Tebboune, veut en finir avec la politique attentiste d’Abdelaziz Bouteflika. La semaine dernière à Brazzaville, l’Algérie a annoncé qu’elle accueillerait très bientôt un forum de réconciliation nationale entre Libyens. Si désormais Pretoria et Alger poussent dans le même sens, l’Afrique sera sans doute plus forte.

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