Friday , 19 April 2024
Amanoollah Oodally

Poursuivi par l’Icac pour corruption : l’ex-SP Amanoollah Oodally réclame le droit d’accomplir le hadj

Interdit de ses fonctions depuis 2011 suite à une allégation de corruption en 2009, l’ex-surintendant de police, Amanoollah Mamode Oodally, souhaite que l’Independent Commission against Corruption (Icac) lui restitue son passeport afin qu’il puisse  accomplir le hadj cette année en compagnie de son épouse.

Amanoollah Oodally a clamé son innocence depuis le début de cette affaire. Trouvé coupable, la sentence sera prononcée cette semaine mais l’ex-surintendant de police compte faire appel. Le mardi 18 juillet 2017, il s’est présenté en cour suite à un Variation Order pour demander à l’Icac de lui restituer provisoirement son passeport pour le besoin du visa. Sa demande était appuyée d’une lettre du secrétaire de l’Islamic Cultural Centre (ICC) attestant que « Oodally Mamode Amanoollah , holder of Passport No. ****  has been selected for hadj 2017. » La lettre fait aussi mention que: « Saudi Officials are expected in Mauritius by end of July to issue visas to prospective pilgrims. » Cependant, un officiel de l’Icac a objecté à la motion et la magistrate a rejeté demande.

Amanoollah Oodallah est un homme dépité. Il raconte qu’il avait enregistré le nom de sa famille à l’ICC depuis 2014 et cette année durant le ramadan, il a reçu une lettre pour l’informer qu’il a été sélectionné pour accomplir le hadj. Pour lui, le hadj étant un des cinq piliers de l’islam, il est obligatoire pour chaque musulman qui a les moyens d’accomplir le grand pèlerinage. Il a enclenché toutes les procédures et a déjà choisi son agent et lui a versé la somme réclamée. Désormais, il n’attend plus que son passeport pour obtenir le visa. Amanoollah Oodally indique qu’il a formulé une demande pour une variation de l’ordre le 11 juillet 2017 et le 18 juillet, la magistrate a rejeté sa demande sans écouter sa version. Elle lui a demandé de faire une nouvelle demande et qu’il doit être accompagné de son avocat.

Amanoollah se dit prêt à se plier à toutes les exigences de la cour. « Mo désir accomplir hadj avec mo madame, si mo pas aller sa l’année la capave dans 10 ans ki mo pou aller », dit-il. Il ajoute que personne n’a le droit de rester sur le territoire arabe après l’expiration du visa. « Mo pas conner si dans mo vivant mo pou capave accomplir hadj », se désole-t-il.

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