Friday , 29 March 2024
Mehad Nanette

Mehad Nanette, marchand de fruits confits : «Satisfaire nos clients, pour que nous soyons satisfaits»

Aux quatre coins de l’ile, on trouve des marchands de fruits confits et chacun d’entre eux a sa propre recette pour satisfaire sa clientèle.

Chez  Mehad à Rose-Hill, on en trouve toute une variété de fruits : ananas, mangue, pomme cythère, patate chinoise, concombre, pomme, le tout agrémenté de sel, de piment et de compote tamarin.  Au fil des années, Mehad a su fidéliser  sa clientèle par la qualité de ses fruits confits.

Kalyanee Thandan, une des clientes de Mehad, témoigne :  « Ça fait longtemps que je viens acheter des fruits confits chez Mehad et je peux dire sans hésiter que c’est le meilleur du coin. D’ailleurs, pour preuve, mes collègues passent également leurs commandes aussi. Les personnes qui ont goûté aux produits de Mehad reviennent ensuite. Moi, je n’irai jamais acheter des fruits confits ailleurs». Lors de notre rencontre, nous avons pu observer qu’une grande partie des clients font partie de la gent féminine

Si vous pensez qu’être un marchand de fruits confits est un métier facile, détrompez-vous.  Mehad, qui exerce ce métier depuis huit ans, nous  fait découvrir  le revers de la médaille. Tout d’abord, il nous explique que son père et lui vont à la vente à l’encan trois fois par semaine à Port-Louis ou à Vacoas pour acheter des fruits. Il raconte : « On est plus souvent debout pour servir les clients. Puis, il faut persévérer et veiller à ce que les clients soient vraiment satisfaits, car  nous avons besoin d’eux ».

Mehad, âgé de 16 ans, exerce ce métier de son plein gré. Il a suivi un cours de mécanique auto d’une durée de deux ans à l’école SSR à Curepipe. À la fin de son cours, au lieu d’aller travailler comme mécanicien, il a choisi de rejoindre son père qui vendait des fruits confits. Très vite, il s’est mis à apprendre les rouages du métier. Son père Nazir lui laisse faire le travail, mais de temps à autre, il lui vient en aide, mais le jeune homme s’en sort très bien.

Mehad doit beaucoup à son père qui a cru en lui. « Je remercie mon père pour avoir placé sa confiance en moi. Je  suis  fier de  ma famille. J’aime bien mon travail, malgré les hauts et les bas, surtout en hiver ». Leur devise à tous deux : « Satisfaire nos clients, pour que nous-mêmes soyons satisfaits ».

Il est vrai que les fruits confits sont en grande demande, surtout auprès de ces dames. Comme certaines le disent : « Mange ene ti aigreur juste pou arrange la bouche ».

Bhai Nazir, alors âgé de 22 ans, a découvert ce travail par hasard. Étant au chômage, il décide de vendre des fruits confits et petit à petit, il apprend certaines techniques. À force de persévérance,  il a réussi à attirer des clients et a débuté comme marchand ambulant avant de venir s’installer au Sunni Lane à Rose-Hill.

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