Friday , 29 March 2024

Le Hadj en 1953 : un voyage sur les lieux du passé

Les pèlerins s’apprêtent à vivre le plus grand voyage de leur vie. Mais, peut-on imaginer comment nos ancêtres accomplissaient le pèlerinage il y a quelque 60 ans de cela ? Nous vous proposons des éléments de ce voyage exceptionnel à travers des clichés datant de 1953.

La Mecque, ville sainte de l’Arabie Saoudite ne cessera jamais ne nous surprendre. Au fil des années, elle a su se surpasser de par son expansion,  ses multiples facettes technologiques  mais surtout son évolution  au diapason de la modernité. Voici des clichés historiques retracés par « Le Journal du Musulman » en France.

Ces photos ont été prises il y a plus de 60 ans. En effet beaucoup de choses ont changé principalement à cause de l’augmentation du nombre de pèlerins qui nous viennent du monde entier pour accomplir le pèlerinage. Ainsi les infrastructures  modernes font leur apparition, mais l’avion reste le moyen de transport le plus commun. À cette époque, beaucoup de pèlerins se rendaient à la Mecque en bateau car le transport aérien commercial en était encore à ses débuts. On pouvait voir quelques privilégiés arriver sur place à bord de petits avions en provenance de pays voisins.

Aujourd’hui, on peut séjourner dans des hôtels à proximité de la Kaaba avec des vues surprenantes. Autrefois, les maisons et les hôtels étaient visibles à l’extérieur du périmètre de la mosquée sacrée. Il y avait beaucoup moins de monde ; donc nécessairement la tawaf était plus facile. Coté commerce, les marchés et les étals se trouvaient près de la mosquée sacrée de la Mecque. Pas de taxi, ni de van ou de minibus. Les seuls moyens de locomotion étaient les chevaux et les chariots.

Enfin, lors du sacrifice d’Abraham, les pèlerins gardaient leur bétail avec eux au cours du hadj. Les ânes étaient utilisés pour transporter les carcasses d’animaux sacrifiés. On pouvait voir à Mina des pèlerins en train de faire la cuisine près des tentes. Tout le monde, hommes comme femmes mettaient la main à la pâte. Des images éblouissantes qui nous plongent vers un retour  dans le passé et qui nous font encore plus rêver.

Commentaires

A propos de Nufaisah Mosaheb-Khodabux

Ceci peut vous intéresser

Ruisseau du Pouce : un sursis aux souffrances des marchands ambulants

Les marchands ambulants du Ruisseau du Pouce, au nombre d’une cinquantaine et opérant depuis une …